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Afin de maîtriser les dangers de la pollution de l’air intérieur, les pouvoirs publics ont créé en 2001 un Observatoire de la Qualité de l’Air Intérieur (OQAI). Son rôle est de contribuer à la prévention de la pollution de l’air intérieur auprès du grand public et des professionnels.
Si la pollution de l’air intérieur est devenue un enjeu de santé publique, c’est parce que son impact sur la santé est désormais reconnu par les plus grandes instances gouvernementales et même internationales..
D’après l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), on dénombre chaque année 3,8 millions de décès dûs à des maladies imputables à la pollution de l’air intérieur¹.
L’OMS estime que cette pollution est responsable de maladies non transmissibles, notamment l’AVC, la cardiopathie ischémique, la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) et le cancer du poumon.
En inspirant, nous faisons pénétrer les polluants de l’air intérieur au cœur de notre système respiratoire (poumons, bronches…).
Mais pas seulement.
Certains polluants peuvent aussi toucher d’autres parties de l’organisme comme :
Comment est-ce possible ?
La taille des particules polluantes détermine leur capacité à pénétrer au plus profond de notre organisme.
Plus les particules sont fines, plus elles sont capables de rejoindre notre circulation sanguine.
En arrivant dans les alvéoles pulmonaires qui envoient l’oxygène dans le sang, ces particules ultrafines atteignent le système sanguin qui leur sert d’autoroute vers nos organes vitaux.
Et ce n’est pas tout.
Certains polluants chimiques de l’air peuvent même aggraver les réactions allergiques² en interagissant avec les pollens.
Ces polluants peuvent :
Le développement d’allergies et d’asthme lié à l’exposition à ces pollens est d’autant plus important chez les personnes sensibles.
L’exposition à la pollution de l’air intérieur concerne chaque individu et peut avoir des effets sur la santé à toutes les étapes de la vie : des toutes premières semaines d’un fœtus dans l’utérus jusqu’à la vieillesse.
Certaines populations présentent plus de risques face à la pollution de l’air intérieur :
Fatigue, maux de tête, irritations du nez et de la gorge, réactions asthmatiques… sont les manifestations les plus fréquentes d’une mauvaise qualité d’air intérieur. Parfois on constate aussi des éruptions cutanées, des nausées ou encore des vertiges.
Ces symptômes peuvent être de courte durée : pour les traiter, il suffit le plus souvent de limiter l’exposition de la personne à la source polluante et, bien-sûr, d’éliminer cette source polluante.
C’est notamment le cas pour les personnes souffrant du “Syndrome du Bâtiment Malsain”.
En 1983, des experts de l’OMS ont défini le Syndrome du Bâtiment Malsain (SBM) comme « une combinaison de symptômes atypiques incluant céphalées, fatigue, irritation des yeux et des narines, sécheresse de la peau, troubles de concentration chez les personnes travaillant dans des lieux confinés ».
Le SBM fait référence à un ensemble de symptômes liés à un environnement physique défavorable dans certains bâtiments, mais dont la cause exacte est difficile à identifier. Le plus souvent, elle est liée à une mauvaise qualité d’air intérieur.
Ces symptômes ont tendance à s’aggraver en fonction du temps d’exposition dans les bâtiments. Ils peuvent disparaître lorsque la personne passe plus de temps en dehors du bâtiment.
Selon l’OMS, il existe quatre catégories de symptômes du SBM :
D’après l’Organisation internationale du travail (OIT), certaines personnes présentent des risques de santé plus élevés liés aux symptômes de SBM associés à la pollution de l’air intérieur. C’est le cas des nourrissons, des personnes âgées, des personnes atteintes de maladies chroniques et de la plupart des citadins de tout âge.
Un faible taux de ventilation, l’humidité du bâtiment et une température ambiante élevée ont tendance à augmenter la probabilité de prévalence du SBM⁵.
Cependant une exposition prolongée et répétée aux polluants de l’air intérieur peut avoir des effets à long terme sur la santé.
Le rôle de la pollution de l’air intérieur est désormais reconnu dans l’apparition de maladies chroniques comme :
Les polluants que nous respirons sont associés à des maladies allergiques et à des maladies pulmonaires telles que l’asthme, la dermatite atopique, la rhinite allergique ou la bronchite chronique.
Elles surviennent en raison de la réponse inflammatoire aux particules toxiques ou aux polluants de l’air intérieur qui s’installe de façon chronique dans les voies respiratoires et les poumons.
Dans certains cas, l’exposition à la pollution de l’air intérieur peut même entraîner une infection aiguë des voies respiratoires inférieures, la pneumonie.
D’après l’OMS, la pollution de l’air intérieur serait responsable de 45 % des décès par pneumonie chez les enfants âgés de moins de 5 ans⁶.
La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est également une complication grave des affections pulmonaires : elle se caractérise par une obstruction permanente et progressive des voies respiratoires. Les principaux symptômes se manifestent sous la forme de toux et de crachats. Avec le temps, on peut constater un essoufflement à l’effort car les bronches rétrécissent.
L’asthme, une affection inflammatoire à long terme des voies respiratoires conductrices des poumons, entraîne une toux, une respiration sifflante, une oppression thoracique et un essoufflement.
L’exposition aux polluants de l’air intérieur peut entraîner l’apparition de ces symptômes ou provoquer des exacerbations de l’asthme⁷.
En particulier, une exposition aiguë aux fumées de combustion peut entraîner une irritation bronchique, une inflammation et augmenter la réactivité bronchique, qui est considérée comme le principal mécanisme responsable de l’exacerbation de l’asthme, en particulier chez les enfants⁸.
Cela peut surprendre mais le système cardio-vasculaire est l’une des cibles privilégiées des polluants de l’air intérieur⁹.
La pollution de l’air peut à la fois contribuer au développement de maladies cardiovasculaires mais aussi aggraver les maladies cardiaques déjà existantes.
Le risque est accru en cas d’exposition aux particules fines¹⁰.
L’exposition aux PM2,5 augmente ainsi l’incidence de maladies cardiovasculaires aiguës spécifiques, comme l’AVC ischémique, l’infarctus du myocarde, l’arythmie cardiaque, l’insuffisance cardiaque et la fibrillation auriculaire¹¹.
Ce risque est d’autant plus élevé chez les personnes sensibles comme les personnes âgées et les personnes souffrant déjà de pathologies cardiovasculaires et respiratoires.
Pour contrôler votre niveau de pollution intérieure, vous pouvez installer des compteurs autonomes capable de contrôler en continu la qualité d’air intérieur :
Certains appareils associent le comptage de dioxyde de carbone et de particules pour une surveillance complète et instantanée de la qualité de l’air intérieur.
Le plus souvent, tous ces appareils intègrent un système d’alerte pour vous prévenir en cas de dégradation de la qualité de l’air dans la pièce.
Pour éliminer les polluants présents dans une pièce, une bonne aération et l’ouverture des fenêtres (quand elle est possible) ne suffisent pas toujours.
Le recours à un purificateur professionnel vous garantit l’élimination des polluants, virus et bactéries présents dans l’air.
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Notes :
¹ https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/household-air-pollution-and-health
³ Kreiss K. The epidemiology of building-related complaints and illness. OccuBoutonp. Med. 1989;4:575–592
⁴ USEPA . Sick Building Syndrome. Volume 4 United States Environmental Protection Agency; Washington, DC, USA: 1991.
⁵ Zhang X., Li F., Zhang L., Zhao Z., Norback D. A longitudinal study of sick building syndrome (SBS) among pupils in relation to SO2, NO2, O3 and PM10 in schools in china. PLoS ONE. 2014;9:e112933. doi: 10.1371/journal.pone.0112933
⁷ Kurmi O.P., Lam K.B.H., Ayres J.G. Indoor air pollution and the lung in low- and medium-income countries. Eur. Respir. J. 2012;40:239–254. doi: 10.1183/09031936.00190211
⁸ Torres-Duque C., Maldonado D., Pe´rez-Padilla R., Ezzati M., Viegi G. Biomass fuels and respiratory diseases-A review of the evidence. Proc. Am. Thorac. Soc. 2008;5:577–590. doi: 10.1513/pats.200707-100RP.
⁹ Rapport du COMEAP: The Effects of Long-Term Exposure to Ambient Air Pollution on Cardiovascular Morbidity: Mechanistic Evidence, details the mechanisms of effect of air pollutants as they impact on cardiovascular morbidity.
¹⁰ Kampfrath T., Maiseyeu A., Ying Z., Shah Z., Deiuliis J.A., Xu X., Kherada N., Brook R.D., Reddy K.M., Padture N.P., et al. Chronic fine particulate matter exposure induces systemic vascular dysfunction via NADPH oxidase and TLR4 pathways. Circ. Res. 2011;108:716–726. doi: 10.1161/CIRCRESAHA.110.237560
¹¹ Peters A., Liu E., Verrier R., Schwartz J., Gold D., Mittleman M., Baliff J., Oh J., Allen G., Monahan K., et al. Air pollution and incidence of cardiac arrhythmia. Epidemiology. 2000;11:11–17. doi: 10.1097/00001648-200001000-00005