Rendez-vous à DUBAI pour ARAB HEALTH 2025
Nous avons le plaisir de vous annoncer notre présence à ARAB HEALTH qui aura lieu à Dubai du 27 au…
La pollution de l’air intérieur est associée à de nombreux problèmes de santé qui peuvent dégénérer en maladies chroniques comme l’asthme ou les allergies. Le nombre d’enfants asthmatiques a doublé en 20 ans, principalement à cause de la pollution de l’air.
L’UNICEF considère même qu’un air pur est un droit pour les enfants aussi bien que l’accès à l’eau potable. Leur constitution fragile les expose davantage aux effets de la pollution de l’air intérieur.
Dès la grossesse, le fœtus est exposé à la pollution de l’air par le biais de la respiration maternelle, avec des conséquences immédiates sur la santé du bébé :
Des chercheurs de l’INSERM ont démontré que, pour toute augmentation de 5 microgrammes par mètre cube (5µg/m³) de l’exposition aux particules fines pendant la grossesse, le risque de donner naissance à un bébé de petit poids — inférieur à 2,5 kilos pour un enfant né après trente-sept semaines de grossesse — augmente de 18 %.
C’est d’autant plus inquiétant que, d’après Isabella Annesi-Maesano, directrice de recherche à l’Inserm : “Un petit poids à la naissance peut être associé à un risque accru de développer des maladies plus tard, comme l’asthme”.
Dans la petite enfance et même à l’adolescence, les enfants sont plus sensibles à la pollution de l’air intérieur que les adultes :
Les enfants souffrant déjà d’une prédisposition asthmatique sont encore plus à risque : sous l’effet de la pollution de l’air intérieur, ils peuvent être sujets à davantage de crises d’asthme ou à une exacerbation de leur asthme.
La présence de polluants dans l’air intérieur a des répercussions sur la santé des enfants avec des effets variables selon les âges² :
Naissance et petite enfance
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Maternelle
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Primaire et secondaire
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La pollution de l’air intérieur peut même impacter les performances scolaires car elle réduit les capacités de concentration et de mémorisation.
Mal oxygéné, un cerveau fonctionne au ralenti. Les enfants sont plus fatigués et peuvent même souffrir de maux de tête.
Lors d’une étude réalisée en 2018, des chercheurs chinois en sont même arrivés à une conclusion étonnante : la pollution de l’air réduirait aussi le Quotient Intellectuel (QI).
Chez les personnes fortement exposées à la pollution de l’air, les scientifiques ont en effet remarqué de moins bons résultats que les autres à des tests de mathématiques et de langues. D’après eux, cette perte de capacités pourrait même se compter en nombre d’ années scolaires perdues !
Pour plus de détails concernant les effets de la pollution de l’air intérieur sur la santé, lisez notre article complet ici.
Or, tout comme les adultes, les enfants sont devenus plus sédentaires : ils passent de plus en plus de temps à l’intérieur, que ce soit à la maison ou en milieu scolaire.
En dehors du foyer familial, c’est l’école qui présente le plus gros risque d’exposition à la pollution de l’air intérieur : les enfants passent plus de 40% de leur temps en classe
Les enfants courent un risque plus élevé de développer des symptômes ou des maladies liés à la pollution de l’air intérieur en raison du temps qu’ils passent dans des bâtiments scolaires : salles de classe, cantine, gymnase, CDI…
A l’école, les enfants sont particulièrement exposés aux polluants de l’air intérieur issus de :
En France, de nombreuses écoles présentent un diagnostic de QAI inquiétant.
L’étude réalisée par l’Observatoire de la Qualité de l’air intérieur (OQAI) entre 2013 et 2017 dans près de 300 écoles a révélé que :
Ceci s’explique le plus souvent par la vétusté des installations et par le manque de moyens financiers pour moderniser les systèmes de ventilation en place.
Les variations de température saisonnière et l’humidité impactent également la QAI à l’école.
L’étude AirBreizh, menée par Rennes Métropole dans 4 établissements scolaires, a ainsi montré que la concentration de certains polluants de l’air intérieur varie selon les saisons. En effectuant des prélèvements dans les salles de classe, les chercheurs ont fait une découverte étonnante :
Et cela semble logique : en période hivernale, on ouvre moins souvent les fenêtres pour conserver la chaleur et l’air intérieur se renouvelle moins bien. Les salles de classe sont davantage confinées : la concentration en CO2 y est ainsi 2 fois plus élevée en hiver qu’en été.
La mesure du taux de CO2 fait d’ailleurs partie des obligations réglementaires dans les établissements scolaires depuis 2018.
Mais, pour protéger les enfants de la pollution de l’air intérieur, il faut aller plus loin.
Si vous pouvez difficilement agir sur l’environnement extérieur de l’établissement, vous pouvez toutefois prendre des mesures pour limiter les émissions à l’intérieur des bâtiments. Vous l’avez vu, certains matériaux ou certains comportements dégradent la qualité de l’air intérieur.
L’étiquetage des produits de construction ou de décoration comportant des substances polluantes est obligatoire pour les fabricants depuis le 1er septembre 2013 (Décret n° 2011-321 du 23 mars 2011 et arrêté du 19 avril 2011 (modifiés)). Choisissez de préférence des matériaux étiquetés A+ pour limiter les émissions de polluants volatils.
Vous pouvez aussi transmettre aux parents d’élèves les fournitures scolaires à éviter. L’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME) a émis une note de recommandations à l’attention des parents et des enseignants pour bien choisir ses fournitures scolaires. Vous pouvez la consulter ici.
Depuis le 1er janvier 2018, la surveillance de la QAI est obligatoire dans les écoles maternelles, élémentaires et les crèches. Cette obligation a été étendue aux centres de loisirs, collèges et lycées depuis le 1er janvier 2020. A compter du 1er janvier 2023, elle concernera aussi les autres établissements scolaires et de formation professionnelle.
Selon l’Article R221-30 du code de l’environnement, la démarche doit être mise en œuvre tous les 7 ans par le propriétaire ou l’exploitant de l’établissement. Vous trouverez plus de détails ici.
Néanmoins, une mesure fréquente du taux de concentration en CO2 vous permet de connaître en temps réel la QAI dans votre établissement. C’est un indicateur fiable du confinement intérieur.
Le Ministère de l’Education nationale, de la Jeunesse et des Sports recommande l’installation de capteurs de CO2 dans les salles de classe.
Avec le compteur Wall-i CO2 d’airinspace, vous mesurez en temps réel la concentration en CO2 dans la pièce où il est installé. En cas de dépassement du seuil défini, Wall-i CO2 vous alerte immédiatement de la détérioration de la qualité de l’air : vous savez alors qu’il faut renouveler l’air de la pièce en ouvrant les fenêtres.
En complément, n’hésitez pas à surveiller l’humidité relative de la pièce : en effet, un air humide favorise le développement de moisissures auxquelles les enfants sont particulièrement sensibles.
Les systèmes de ventilation ou d’aération, même performants, ne permettent pas d’éliminer les micro-particules et virus présents dans l’air.
Dans son avis du 21 mai 2021, le Haut Conseil pour la Santé Publique préconise le recours à des purificateurs d’air mobiles équipés de filtres HEPA H13 ou H14, pour lutter contre la propagation des virus dans l’air.
Les filtres HEPA H14 sont en effet capables d’éliminer 99.995% des virus, bactéries et germes présents dans l’air.
Nos purificateurs d’air sont adaptés aux besoins spécifiques des établissements scolaires : avec des débits élevés allant jusqu’à 2 000 m³/h, ils permettent de limiter la présence de microparticules dans l’air et de lutter contre la contamination aéroportée par des virus et des bactéries.
Les filtres HEPA H14 permettent d’éliminer 99.995% des particules de diamètre supérieur à 0,3 micron. Avec leur média filtrant ePTFE à la pointe de la technologie, ils garantissent un traitement de l’air sans relargage de sous-produits chimiques.
Grâce à une excellente performance énergétique, un faible coût de maintenance et une durée de vie supérieure à 8 ans, vous avez l’assurance de maîtriser votre budget.
Compacts et silencieux, nos purificateurs d’air s’intègrent discrètement à vos salles de classe : vos élèves restent concentrés et vos enseignants bénéficient de conditions de travail optimales.
Notes :
¹ https://reporterre.net/Les-enfants-premieres-victimes-de-la-pollution-de-l-air
² Royal College of Paediatrics and Child Health
³ https://www.airparif.asso.fr/lecole#:~:text=Les%20produits%20m%C3%A9nagers%20(produits%20m%C3%A9nagers,%C3%A9ther%20de%20glycol%2C%20des%20parfums.
⁴ https://www.airbreizh.asso.fr/voy_content/uploads/2018/04/qai_rennesmetropole_2008_j.moulin_j.zay_r.doisneau_groupescolairedeslandes.pdf
Nous avons le plaisir de vous annoncer notre présence à ARAB HEALTH qui aura lieu à Dubai du 27 au…
Nous participerons aux JK2S les 5 et 6 décembre 2024 à Gosier. Venez découvrir HEPA Bulle notre nouvelle petite unité…