L’augmentation de l’activité chirurgicale année après année conduit à une adaptation des pratiques. Certains actes mineurs de moins d’1h30 min ne nécessitant pas de soins de suite post-interventionnels peuvent être réalisés en dehors des structures classiques de blocs opératoires comme par exemple au cabinet médical, dans les services de consultation ou dans de petites structures de proximité adaptées. De nombreuses spécialités sont concernées telles que l’ORL, le dentaire, la gynécologie ou encore la dermatologie ou la petite traumatologie.
Faiblement encadrée au plan réglementaire, ces unités de chirurgie décentralisées n’en requièrent pas moins des précautions en matière de contamination environnementale dont la qualité de l’air fait partie intégrante.
En fonction de leur pratique et de l’analyse de risque, les praticiens doivent adapter leur locaux. La plupart du temps il n’est pas possible de restructurer en profondeur la configuration des lieux. Ils sont à la recherche de solutions efficaces, simples à mettre en oeuvre et sans travaux de structure.
Nous proposons différentes configurations qui tiennent compte de la diversité architecturale de l’espace tout en apportant un niveau de performance conforme au niveau de risque des actes réalisés.